nom ◮ Roncin prénom ◮ Elianor âge + date de naissance ◮ Aux alentours de la Saint Jean 1335. 17 ans donc statut ◮ Sujet allégeance ◮ Rougepont traits de caractère ◮ vive d'esprit, maligne, débrouillarde, intelligente, effrontée, active, soupe au lait, franche, manipulatrice. Sa devise de vie : "nécessité fait loi" religion ◮ Catholique pour faire comme tout le monde mais elle évite les grenouilles de bénitier et l'église qui sent le renfermé lorsqu'il lui est possible de faire autrement métier ◮ vendeuse de pain avatar ◮ Hayden Panettiere groupe ◮  Villageois

histoire ◮ Elianor est la seule fille de Rosamonde et Hubert, d'honnêtes villageois que l'on ne présente plus à Rochecombe. Son père est la quatrième génération de maître palefrenier de la grande écurie. Il dresse les jeunes étalons, soigne les poulinières et coordonne le travail des garçons d'écurie pour le compte de la famille Rougepont. Sa mère est arrivée bien plus récemment dans les alentours. Elle a été envoyée par sa famille - des bourgeois d'une bourgade éloignée d'un jour et demi de cheval - afin d'être instruite au couvent de Marcheclaire. A la mort de sa famille, son frère aîné reprit l'affaire et se montra peu décidé à la doter pour lui permettre une union avantageuse. Elle n'eut alors que peu de choix : devenir nonne ou bien tenter de trouver un époux sur place. Instruite et docile, ce fut la famille Rougepont qui la première lui proposa quelques menus services domestiques. Ce fut assez naturellement qu'ils suggérèrent également de la marier au fils du maître palefrenier. Une femme n'était pas faîte pour vivre sans le joug conjugal, par Dieu !

Devenue cuisinière, puis plus tard maîtresse de cuisine, Rosamonde offrit à son époux cinq fils et une fille pour qui il éprouva rapidement une indicible tendresse. Si ses fils furent immédiatement rattachés aux écuries, qu'il leur enseigna toutes les subtilités de son métier, il eut bien plus de mal à repousser les sollicitations de la jeune Elianor qui n'excellait guère en matière de travail d'aiguilles.
Elle aida pourtant sa mère aux cuisines, servant à table - une véritable promotion que lui offrait la Dame Rougemont - avantagée par son joli minois de poupée. Il lui arrivait de repriser les draps, d'aider au tissage du linge de maison ou bien d'apporter son aide aux lessiveuses.

Garçon manqué à bien des égards, habituée à ne pas être toujours ménagée par ses frères aînés goguenards et bagarreurs, l'adolescence métamorphosa la domestique mal fagotée en jeune fille séduisante. Il lui fut interdit d'aller aux écuries avec les hommes ni même de se promener seule en ville sans un frère ou ses parents.

Elle aurait pu, non, elle aurait dû se méfier lorsque sa mère lui permit de choisir du tissu pour lui confectionner une nouvelle robe.
"La précédente est devenue vraiment trop ajustée au niveau de la poitrine" avait-elle dit en guise de justification.
Et à Pâques, avant ses quinze ans, on mit des fleurs sauvages dans ses cheveux et elle fut fiancée à Charles le fils tailleur. Parce qu'il était interdit de marier durant le mois de la Sainte Vierge, mai se passa. Elle obtint un délai en juin, bénissant la survenue de ses saignements pour être finalement mariée plus de force que de gré durant le mois de juillet. L'accord expliquait l'origine du tissu tout neuf ressassa t-elle...

Il y a fort peu à dire de cette courte vie conjugale. On ne peut pas dire qu'elle fut une épouse très soumise. Indifférente aux charmes -il devait bien en avoir - de son mari, plutôt taciturne et mou. Elle s'arrangea la plupart du temps pour éviter de remplir ses devoirs d'épouse et se mit à regretter de ne plus avoir le loisir de se promener chez les Rougepont sans trop d'entrave. A les voir il n'y avait aucun doute sur l'identité de la personne qui portait la culotte.

Ce n'est qu'une année et demi plus tard que Charles disparut. On ne sut rien des circonstances de sa disparition : dévoré par la bête, égaré, enlevé ou bien égorgé et enterré dans un coin de la forêt ? Elianor ne tenta pas d'obtenir plus d'informations. N'ayant pas apporté de descendance à la famille du tisserand, elle fut tout bonnement rendue à son père.

Si la jolie veuve n'avait guère perdu la main, elle ne fut plus employée aux côtés de sa mère et trouva une place à la boulangerie. Elle avait ainsi tout le loisir - et le grand privilège ! - d'écouter l'excentrique Marthe et de se faire un peu trop souvent presser maternellement sur son large giron.

Son ambition à présent était d'être employée par la famille Montpellier. Pour quelle raison ? La volière des faucons. Mais cela est une autre histoire.

prénom/pseudo ◮ Alanna fréquence de connexion ◮ Plusieurs fois par semaine, tous les jours si j'accroche bien ! comment trouvez-vous le forum ? des remarques ? ◮ Le header me fait peur, à part ça le design est très agréable ! et le mot magique pour être protégé de la bête ? ◮ pancakes (mais moi j'aurais dit crêpes, restons français !)